En fait le titre au complet est :Manuel de la ménagère : contenant environ 500 recettes les plus pratiques et les plus simples pour préparer les potages, viandes, poissons, oeufs, salades, légumes, marinades, pâtisseries, gelées, fruits, sauces, poudings, plats sucrés, conserves, breuvages divers, etc., etc., etc., ainsi que plusieurs bons conseils très utiles dans un ménage
J'ai choisi une recette et vous la partage :
Beignets de Blé d'Inde
Avec un oeuf, une tasse de farine, une cuillerée à thé de soda a pâte et une tasse de lait, faites une pâte assez épaisse. Ajoutez 1/2 boite de blé d'inde et une pincée de sel. Ayez une friture très chaude, jetez-y la pâte par cuillerée; temps de cuisson, 5 a 10 minutes.
C'est une vrai plaisir de lire cet ouvrage ! C'est vraiment visiter une autre époque...
Tout y est exotique pour la femme moderne que je suis... Les publicités, les recettes, les illustrations et les accessoires de cuisine...
En plus on peut télécharger le livre au complet ICI !!!
Savez-vous que l'on peut entendre de la musique québécoise de 1900 à 1952
sur le site des Archives nationales ?
Un exemple :
Alouette
Quatuor Alouette
03:17 min
Source: Bluebird
1952
C'est une très belle collection numérisée de 78 tours connus et moins connus.
Dans mes titres préférés il y a "les Crêpes", "Ça vous met la tête a l'envers","Philomène"...
Une petite en passant :
Philomène
Alexandre Desmarteaux
02:44 min
Source: Columbia E4937
1921
3 c. à soupe de Malibu 2 c. à soupe d'Amaretto remplir le verre de jus d'orange ajouter un trait de sirop de grenadine Mélanger les ingrédients dans un shaker avec des glaçons. Ajouter la grenadine. Décorer avec un morceau d'ananas et une fraise.
Nous interrompons ce blogue pour vous transmettre un communiqué du Festival Burlesque de Montréal :
Nous sommes heureux de vous inviter dans notre univers cabaret le temps d'une fin de semaine fabuleuse!
Montréal était la ville la plus riche en cabarets et théâtres dans les années 30, 40 et 50 avec plus de 800 lieux de divertissement juste sur la rue St Catherine.
Musique « live », Big Bands, humour, variété et aussi le clou de chaque soirée; Le Burlesque!
Le festival fait renaître ces années folles de Montréal en vous invitant au Club Soda dans une formule cabaret (tous les invités sont assis à une table) et où le champagne et autres cocktails coulent à flot tout en regardant un spectacle interactif et divertissant.
On y mélange les langues, les origines, les disciplines toujours avec une touche de légèreté, d'humour et de sensualité. 18 ans et plus car c'est un lieu où la consommation d'alcool est servie au table ou au bar.
Jeudi: nous ouvrons le bal avec un défilé de mode mettant en vedette des vêtements et sous vêtements inspirés vintage et pin-up, suivi d'un spectacle intitulé Oh Canada! Où les artistes seront tous Canadiens! (le tout dans le même billet) Portes ouvrent à 18h pour le marché vintage ouvert à tous Défilé à 19h30 Spectacle à 20h30
Vendredi: est la soirée Internationale, venus des 4 coins du globe nos artistes seront des ambassadeurs (-drices) à Montréal. Les portes ouvrent à 19h30 Spectacle à 20h30
Samedi: Soirée de Gala! Nos têtes d'affiche y seront présentées en toute splendeur, certains visages connus et de nouveaux se joindront à nous! Les portes ouvrent à 19h30 Spectacle à 20h30
Les 3 spectacles se déroulent au Club Soda, 1225 St Laurent, Montréal, le 23, 24 et 25 Septembre 2010.
Les ateliers du Samedi sont ouvert à toutes et à tous, je vous invite à regarder le site internet pour plus d'informations
En 1995, quand Pixar lançait son premier Toy Story, le facteur nostalgie a attiré beaucoup de spectateurs dans les salles. Tous les adultes qui se souvenaient de leurs jouets d’enfance étaient enchantés de les revoir en vie après toutes ces années. 15 ans plus tard, un troisième opus vient de sortir et reçoit un accueil phénoménal. Il n’en fallait pas plus pour m’inspirer la chronique de ce soir.
Tinker Toys
C’est en 1914 qu’apparaissent les premiers Tinker Toys sur le marché. Leur inventeur, Charles H. Pajeau veut créer un jouet de construction qui permettra aux enfants d'user de leur imaginaire. On raconte que l’idée d’assembler des tiges de bois à des bobines rondes lui serait venue après avoir vu des enfants s’amuser avec des crayons et de vieilles bobines de fil. Pajeau ne réussira pas à faire la promotion de son jouet lors de la Foire Américaine du Jouet de 1914 mais il se reprendra en créant une vitrine vivante pour un grand magasin de Chicago durant la période des fêtes la même année. Il charmera ainsi les enfants à l’aide de nains déguisés en lutin et embauchés pour jouer avec ses Tinker Toys toute la journée.
Mr Potato Head
Le premier Monsieur Patate est apparu durant la seconde guerre mondiale. À l’origine, le jouet se vend sans la tête de patate puisque l’enfant était invité à décorer un véritable légume avec des accessoires : yeux, nez, oreilles, etc. aux pointes acérées. C’est durant les années 50 que Mr. Potato prend réellement son essor quand il devient le premier jouet bénéficiant d’une campagne de pub à la télé. Le succès sera phénoménal et le jouet survivra jusqu’à nos jours, non sans faire l’objet, au fil des ans, de nombreux ajustements : l'apparition de la tête en plastique et des accessoire retenus par des tiges en plastique arondies qui en feront le jouet qu'on connait aujourd'hui.
Slinky
Comme beaucoup d’autres inventions, Slinky est le résultat d’un accident un peu bête. En 1943, Richard James, un ingénieur naval travaille avec des ressorts pour inventer un nouvel instrument de mesure quand il en échappe un par terre. Voyant le ressort rebondir sans cesse, il se met à imaginer le potentiel d’un tel objet en tant que jouet. IL lui faudra en tout deux ans pour élaborer le ressort parfait. James fera une démonstration de son concept à une foule enthousiaste dans un magasin de Philadelphie pour Noël 1945. Une heure trente après le début de la démonstration, il aura déjà vendu 400 jouets. Depuis, des dizaines de variantes ont vu le jour de Slinky Junior au chien SLinky en passant par les lunettes « Crazy eyes » et le Slinky en plastique.
Etch-a-sketch
C’est à la fin des années 50 en France qu’André Cassagne invente l’Écran magique qui permet de dessiner sur un écran en verre à l’aide d’un stylet qu’on déplace grâce à deux gros boutons. Le concept sera vendu à Ohio Arts, un distributeur Américain qui le mettra sur le marché aux USA sous le nom de Etch-a-Sketch dès 1960. Le jouet va vite devenir un favori et se vendre à travers le monde. On estime à plus de 100 millions le nombre d’exemplaires vendus au cours des 50 dernières années.
Lite-Brite
C’est en pleine période de conquêtes spatiales que Hasbro met sur le marché le Lite-Brite en 1967. Un boîtier blanc ressemblant vaguement à un téléviseur avec un écran noir perforé recouvert de papier noir qu’on peut percer avec des chevilles de couleur. Une fois allumée, l’ampoule qui est en son centre est diffusée à travers les chevilles formant ainsi des images de lumière. On peut difficilement réaliser aujourd’hui l’impact d’un tel jouet pour une génération d’enfants qui n’avait encore connu aucuns jouets électroniques.
Bien d’autres jouets ont des histoires fascinantes que vous ne verrez pas dans Toy Story 3. Nous y reviendrons bien un jour ou l’autre. En attendant, vous pouvez toujours aller les voir s’animer sur l’écran dans un cinéma près de chez vous.
Aujourd’hui sur Vintage Rendez-vous : on admire le travail de trois auteurs illustrateurs américains qui ont œuvré dans le livre jeunesse et dont les styles très différents ont su traverser les époques. Richard Scarry avec ses fables animalières , Maurice Sendak dont les monstres ont hanté les cauchemars de plusieurs générations d’enfants et enfin le Dr. Seuss alias Theodore Geisel, conteur de l’absurde et de la folie.
Richard Scarry
Richard Scarry est né à Boston en 1919. Fils d’une famille de marchands, Scarry va tenter des études à l’étranger qu’il va abandonner pour rentrer à Boston où il étudiera au School of the Museum of Fine Arts pour ensuite être recruté par l’armée américaine alors en plein conflit mondial. À son retour, il travaillera comme illustrateur dans différents magazines avant de connaître le succès dans l’édition de livres pour enfants en 1949.
La très grande majorité des livres pour enfants de Scarry ont comme théâtre, la ville imaginaire de Busytown. C’est là qu’habitent ses personnages, des animaux anthropomorphisés souvent vêtus à la mode suisse traditionnelle. Les plus connus étant sans aucun doute Huckle le chat et Lowly Worm, le ver.
Jusqu’à son décès en 1994, Richard Scarry a publié pas loin de 300 livres de conte. Encore aujourd’hui, son œuvre est connue et aimée des enfants. Tout d’abord grâce à son talent indéniable mais aussi grâce aux adaptations en dessins animés de son univers dans la série «the Busy world of Richard Scarry»
Maurice Sendak
C’est en 1928 que Maurice Bernard Sendak nait à Brooklyn, New York dans une famile d’immigrants juifs polonais. Enfant chétif, il passe beacoup de temps le nez plongé dans des livres. Mais c’est après avoir vu Fantasia de Disney à 12 ans que le jeune Maurice décide de devenir illustrateur.
Il deviendra illustrateur commercial avant d’obtenir son premier contrat dans l’édition pour illustrer un manuel sur l’énergie atomique. Il illustrera par la suite plusieurs ouvrages avant de publier son premier livre, Kenny’s window en 1956. Ce n’est toutefois qu’en 1963 qu’il atteindra le succès avec Where the wild things are, un conte peuplé de monstres hirsutes aux dents acérées et ce malgré la réticence de plusieurs parents inquiets du contenu du livre.
En 1970, il publie In the night kitchen, autre ouvrage controversé racontant le périple onirique d’un garçon dans la cuisine d’une pâtisserie. Le scandale vient surtout du fait qu’à travers l’ensemble de l’histoire, le jeune garçon est nu comme un ver. On y trouve aussi des cuisiniers portant des moustaches hitlériennes tentant de mettre le garçon au four, allusion à peine voilée au sort des prisonniers juifs dans les camps de concentration.
Sendak publiera une vingtaine de livres à titre d’auteur en tout mais par ses collaborations en tant qu’illustrateurs nous permettent de découvrir son talent sur plus d’une centaine d’ouvrage.
Maurice Sendak vit toujours mais il se fait moins productif. Sa dernière publication remonte à 2005 avec Bears! Un livre écrit par Ruth Krauss en 1948.
Theodore Geisel (Docteur Seuss)
Descendant d’immigrants allemands, Theodore Geisel voit le monde à Springfield au Massachusetts en 1904. En 1921, Geisel étudie au collège de Dartmouth où il rejoint le magasine humoristique des étudiants, le Jack-O-Lantern. Après un incident où il est pris à consommer de l’alcool avec 9 collègues en pleine prohibition, il sera forcé de renoncer à toutes ses activité hors curriculum. C’est pour pouvoir continuer à participer activement au journal qu’il se mettra à écrire sous le nom de plume Dr. Seuss.
Par la suite, il ira étudier la littérature à Oxford où il rencontrera son épouse Helen Palmer avant de rentrer aux USA. De retour chez lui, il collaborera à diverses publications avant de publier un premier livre pour enfants , And to Think That I Saw It on Mulberry Street. Il aura le temps d’en publier 3 autres avant le début de la deuxième guerre mondiale. Durant la guerre, Geisel agit comme caricaturiste puis comme responsable d’un studio d’animation où il produira des courts-métrages pour les soldats américains.
Après la guerre, Geisel continue de publier des livres pour enfants dont les principales caractéristiques sont des rimes et des rythmes entraînants et une imagination débridée.
Parmis ses œuvres, on compte The 500 Hats of Bartholomew Cubbins, Gerald McBoing Boing, How the Grinch stole Christmas, the Cat in the hat, Horton hears a Who et Green Eggs and Ham.
Geisel s’éteint en septembre 1991 après avoir écrit et illustré plus de 60 livres pour enfants. Aujourd’hui, son œuvre continue de vivre à travers des dizaines d’adaptation que ce soit au cinéma ou à la télé.
Pas de grand thème cette semaine mais quelques découvertes d'inspiration vintage à explorer. Radio-Canada
Ceux qui regarde Radio-Canada auront certainement constaté au cours des dernières semaine l'arrivée en onde d'une campagne de promotion pour la nouvelle programmation estivale de la station. On peut y voir les animateurs vedettes de la station (Véronique Cloutier, Patrice L'écuyer, Dany Turcotte, etc.) en tenue très sixties faire du lypsinch sur des hits de la même époque devant des décors aux tons pastels.
Sur le site de sa boutique, Radio-Canada offre aussi de très beaux objets à saveur rétro : sac à bandouillère reprenant le design de ceux des journalistes d'antan, casquettes, t-shirts ornés des anciens logos de la société d'état ou d'images de vieux groupes rock. J'y ai même vu un t-shirt de Fanfreluche!
La Senza
L'autre jour, je suis passé deant une des boutiques de la chaîne de lingerie La Senza. Mon oeil a été automatiquement interpellé par leurs nouvelles affiches.
En optant pour un look défiitivement inspiré des pin-ups, qui colle bien à leurs produits, les concepteurs ont fait un excellent coup.
Je vous invite d'ailleurs à visiter le site de la chaine qui a aussi été relooké pour l'occasion.
Bitchin Kitchen
J'avais déjà entendu parler des chroniques sur la web tv mais c'est lors de son apparition à l'émission Tout le monde en Parle que j'ai réellement découvert Nadia G et sa série Bitchin Kitchen.
Maintenant diffusée sur la chaine spécialisée Food Network au Canada, Bitchin Kitchen est une émission qui combine cuisine et comédie avec des résultats surprenants.
L'animatrice, la très sémillante Nadia dont le look est un heureux mélange entre ceux de Betty Crocker, d'une pin-up et d'une rock-star offre une émission semblable à aucune autre.
Pour voir le travail de Nadia G avant qu'elle ne devienne une animatrice vedette de Food Network, on peut visiter son site web. On y trouve entre autre une boutique avec des idées-cadeau vraiment particulières comme des tabliers de cuisine en faux léopard ou des gants de vaiselle garnis de fourrure de zèbre.
Cet article se veut un commencement de piste pour ceux qui souhaiteraient s’initier à la BD américaine et à son histoire et surtout à ses débuts. Ce texte ne se veut pas exhaustif. Mais si un de vos personnages ou auteurs classiques a été omis, n’hésitez pas à me le faire savoir ou à partager vos connaissances dans la section commentaires. Merci!
Les débuts
Le comic tel que pratiqué aux Etats-Unis est une forme d’art qui remonte à la fin du XIXe siècle. On les retrouve à l’origine dans les journaux sous forme de strips quotidiens puis de demi-planches en couleur les dimanches avant de commencer à être republiés dans des fascicules du nom de comic books.
Un des premiers personnages de BD populaire. Yellow Kid est un jeune garçon qui s’exprime dans un anglais approximatif. Il fera ses premiers pas dans les journaux en 1896.Son créateur Richard Outcault participera à l’invention du comic américain en introduisant plusieurs innovations dont le phylactère (la bulle) On notera que l’usage de la bulle n’est pas encore répandu. Les dialogues du kid s’inscrivent sur sa grande chemise jaune.
Mutt and Jeff est probablement la série à la plus longue durée de vie de l’histoire des comics. Mutt apparait pour la première fois sous la plume de Bud Fisher en 1907 et la série prendra fin en 1983. Créé à la base pour illustrer les pages de sports des journaux, les strips mettent en vedette Mutt, un gageur invétéré qui fera la rencontre en 1908 de Jeff, un petit homme étrange qui deviendra son meilleur ami. .Mutt et Jeff forment alors un duo à l’humour très proche du vaudeville.
En 1905, Winsor McCay créé une œuvre jamais surpassée dans l’histoire de la bd. Dans Little Nemo in Slumberland, le personnage principal entre dans un véritable monde onirique grâce entre autre à un dessin extrêmement détaillé et à des formes de case et des couleurs qui participent à la trame narrative. Avec Little Nemo, la BD entre dans une nouvelle phase de son histoire.
Un des comics les plus étranges de l’époque, Krazy Kat est basé sur un schéma archi-simple duquel, l’auteur George Herriman sait tirer des centaines de variations : Dans des décors aux tendances surréalistes Krazy Kat aime la souris Ignatz qui le déteste et s’amuse à lui balancer des briques par la tête tandis que le bouledogue Officer Pupp qui aime Krazy en secret tente de faire régner la paix en enfermant la souris. Le non-sens et la folie font partie intégrante de chacun des gags que l’auteur imagine entre 1910 et 1944.
La grande BD d’aventure à l’américaine.
À partir des années 1920, le comic va prendre de l’envergure. Aux séries humoristiques vont se greffer de plus en plus de séries romantiques et d’aventure.
Avec Terry and the Pirates, Milton Caniff a signé une des plus grandes séries d’aventure de l’histoire de la BD américaine. L’histoire suit le jeune Terry qui a hérité d’une carte au trésor de son père et va parcourir les mers sillonnées par les pirates à la recherche de son héritage. La série apparait pour la première fois en 1934. Avec l’entrée en guerre des États-Unis durant la deuxième guerre mondiale, Terry va s’enrôler et devenir un soldat ce qu’il demeurera jusqu’à la fin de sa carrière.
Le dessin réaliste de Caniff qui utilise les à plats de noirs va faire école chez des générations de bédéistes en Amérique comme en Europe. Caniff est aussi à l’origine du dessin de Buck Rogers, racontant les aventures d’un homme du XXe siècle qui se retrouve au XXIVe siècle.
C’est justement pour concurrencer ce Buck Rogers qu’Alex Raymond créé Flash Gordon, une série d’aventure dans le cosmos où le héros navigue dans des univers qui mêlent futurisme et ambiance médiévale.
L’auteur E.C. Segar lance en 1919, la série Thimble theater . C.est La version humoristique de la bd d’aventure. La série met en vedette les personnages Ham Gray et son ami Castor Oyl ainsi que la sœur de celui-ci : Olive dont Ham Gravy est amoureux. 10 ans plus tard, lors d’une aventure en haute mer, Segar y introduit le personnage de Popeye qui va rapidement prendre toute la place dans le cœur des lecteurs ainsi que dans celui d’Olive.
Donald Duck apparait au cinema dans les dessins animés de Disney dès 1934 mais sur papier, son monde va prendre une nouvelle dimension. En plus de ses neveux et de son éternelle amoureuse Daisy, les auteurs de BD dont le grand Carl Barks est le plus connu vont lui créer toute une famille dont le membre le plus connu est sans nul doute Uncle Scrooge (Oncle Picsou en français)
Flics géniaux et super-héros
La série Dick Tracy de Chester Gould est surtout mémorable pour sa galerie de méchants aux noms et aux looks hilarants. Flattop, SmallFace, Mumbles et Pruneface ne sont que quelques uns des gangsters qui habitent les rues d’un Chicago en pleine prohibition. Kidnapping, meurtres et vols à main armée font partie du quotidien de ce flic à la mâchoire carrée toujours vêtu d’un imperméable et accompagnés de ses fidèles amis le Kid et Tess Trueheart.
Will Eisner a créé avec the Spirit, un héros capable d’humour qui est accompagné de personnages extrêmement colorés. Ebony White, un chauffeur de taxi noir et superstitieux qui devient le principal complice du héros, le commissaire Dolan avec sa magnifique fille Ellen amourachée du Spirit. Mais Eisner a aussi réussi à amener une énergie nouvelle à la bd grâce à son dessin dynamique et à son inventivité sans borne.
Dans les pages de Action comics apparait le personnage qui va révolutionner les comics américains : un être en costume moulant portant une cape et doté de pouvoirs surnaturels. Avec Superman de Siegel et Schuster, c’est le monde des super-héros qui va envahir les rayons des marchands de journaux. Il sera bientôt rejoint par des dizaines d’imitations.
Aujourd’hui une figure emblématique de la bd américaine entre autre grâce à sa présence constante au petit comme au grand écran, Batman est d’abord un détective qui avec le temps, va se doter d’une panoplie de plus en plus vaste de gadgets pour combattre des méchants plus colorés les uns que les autres. Sous la plume de Bob Kane, le justicier va affronter des êtres déments qui n’ont rien à envier à l’univers de Dick Tracy : Joker, Scarecrow, Catwoman, Riddler, Two-Face et cie.
Les strips familiaux
Une constante dans les strips américains est la présence de ces familles dont les mésaventures cocasses habitent les pages des quotidiens.
C’est le cas de Blondie. Une série qui commence sous le thème de la romance mais qui va évoluer vers l’humour avec l’arrivée de Bumpstead le conjoint paresseux et gaffeur de la belle blonde puis de leurs enfants. Blondie est d’ailleurs assez exceptionnel du fait que ses personnages ont vieilli avec le temps.
Apparus dans un premier temps sous le titre Lil’ folks, les aventures de Charlie Brown, Lucy, Snoopy et leurs amis vont se poursuivre quotidiennement sous le titre Peanuts pendant 50 ans. On ne peut pas parler ici d’une série familiale classique car les adultes n’apparaissent jamais dans le strip mais surtout parce que l’humour tient moins du comique de situation que de l’absurdité du monde telle que révélée par les dialogues. On a d’ailleurs souvent dit des personnages créés par Charles M Schulz qu’ils sont de véritables petits philosophes.
L’Âge de Marvel
Au début des années 60, Stan Lee, scénariste chez Marvel va s’associer avec les plus grands dessinateurs de la boite (dont Jack Kirby et Steve Ditko) pour créer des séries qui vont faire de Marvel une des boites les plus lucratives de l’histoire de la BD. Tout d’abord avec les Fantastic Four, un quatuor d’astronautes qui gagnent des pouvoirs étranges après avoir été exposés à des rayons cosmiques puis grâce à des personnages comme Hulk, les X-Men et Spider-Man. La formule de Lee est simple mais efficace. Ils donnent des préoccupations humaines à des personnages surhumains ce qui les rend immédiatement attachants à leurs lecteurs.
L’histoire ne s’arrête pas ici. Dans les années qui suivirent d’autres auteurs et d’autres séries ont vu le jour et ont aussi marqué à leur façon l’histoire de cette forme d’art qui n’en est encore qu’à ses balbutiements. Et même pendant les années qui nous intéressent, plus particulièrement sur Vintage Rendez-vous, il existe bien d’autres séries de bd qui auraient mérité d’être mentionnées ici. Mais c’est le propre de ce type d’article, il a fallu faire des choix parfois déchirants.
Ma consolation se trouve dans le fait que certains seront peut-être intéressés à aller plus de l’avant dans leurs recherches ou seront tout simplement tentés de découvrir certaines des œuvres mémorables dont il a été question ici.
On n’a jamais assez de ces images alléchantes que nous procurent les pin-up. C’est pourquoi cette semaine je voulais vous présenter quelques livres qui devraient intéresser ceux qui partagent ma passion.
Mes Pin-up en 3D
On connaît Harold Lloyd le comédien. Un des grands acteurs comiques muets des années 1920. Mais on connaît moins sa carrière de photographe qu’il a entrepris dans les années 1950. On dit qu’à cette époque, Lloyd aurait pris autour de 100 000 photos de pin-up. C’est ce pan de sa carrière qu’explore le très beau livre Mes pin-up en 3D. Car en effet, le photographe a été un des premiers à s’intéresser à la photo 3D.
Réunis dans cet ouvrage, sous la direction de la petite fille de l’auteur, on retrouve de nombreuses photos dont beaucoup bénéficie de la technologie 3D. D’ailleurs, le livre est aussi accompagné d’une paire de lunettes 3D semblables aux fameuses lunettes rondes qui étaient la marque de commerce de l’acteur.
Malheureusement, au moment d’écrire ces lignes, le livre semblait être en rupture de stock.
The Best of America’s Girlie Magazines
Ils s’appelaient Flirt, Eyeful, Titter, Whisper, Wink ou Beauty Parade, ils étaient vendus pour 25 cents chez les marchands de journaux et n’avaient pas la prétention des magazines comme Playboy. Ils étaient ce qu’on appelait les «Girlie Magazines». Des «pulps» ornés de couvertures avec des pin-up affriolantes et renfermant des photos de starlettes, danseuses burlesque et strip-teaseuse en petites tenues.
Ces magazines ont fait leur temps et disparu mais heureusement, grâce aux collectionneurs, la plupart d’entre eux ont survécut aux ravages du temps.
C’est donc une immense collection de ces couvertures mais aussi de certains articles ou publicités qu’on retrouve dans cette anthologie publiée chez Taschen. En gros, on y retrace l’évolution des «girlie magazines» qui furent créés par Robert Harrison, un des géants dans le domaine.
Note : C’est promis, vous verrez ici la suite de mon article sur la BD américaine d’ici peu. J’ai malheureusement dû le mettre de côté pour des considérations techniques.
La BD est, avec le cinéma, une des nouvelles façon de communiquer qui aura marqué le XXe siècle. Si on ne s'entends pas toujours pour définir l'origine exacte de cet art, on peut au moins avoir assez facilement accès aux oeuvres des pères fondateurs ce qui n'était pas le cas il y a quelques années. (Merci le web!) C'est une occasion de se replonger dans l'imaginaire de grands créateurs qui, avec leur fiction, ont marqué leur époque et par conséquent, celui de générations d'enfants de 7 à 77 ans.
La BD classique "Online"
Beaucoup d'auteurs ont vu leurs oeuvres tomber dans le domaine public. C'est ce qui fait qu'on retrouve certaines oeuvres en ligne de façon tout à fait gratuite. Et ce, grâce au travail de fanatiques bénévoles qui ont pour mission de partager ces oeuvres avec le public.
Ainsi, des sites comme Comic strip library, Golden age comics ou Comic Book archive donnent accès gratuitement à des centaines de pages de BD. Sur Comic Strip Library, on retrouvera des oeuvres majeures commes Krazy Kat de George Herriman ou Little Nemo de Winsor McKay tandis que Comic Book archive et Golden age comics se spécialise dans les vieux "comic books" qui touchent plusieurs genres du western au super-héros en passant par la romance et l'horreur. Notez bien qu'Mil faut dans certains cas s'abonner au site ou télécharger des logiciels particuliers pour lire de la BD en ligne.
Mais il n'y a pas que les fans qui s'y mettent. Depuis plusieurs années maintenant, on peut consulter l'intégrale de la série Peanuts mettant en vedette Charlie Brown, Snoopy et leurs amis sur Snoopy.com ou encore, assister aux premiers pas de certains héros de l'éditeur Marvel sur leur page de Digital Comics. Quand à Comics.com, c'est le site d'un syndicate qui propose de lire en ligne les nombreuses BD publiées dans les journaux aujourd'hui. Parmi toutes les oeuvres proposées, on y retrouve quelques classiques comme Tarzan.
Je glisse une parenthèse ici pour mentionner le site http://disneycomics.free.fr/ qui republie des planches des BD publiées par Disney incluant des classiques comme aventures d'uncle Scrooge par Carl Banks. À ma connaissance, l'entreprise se fait à l'insu de la méga-corporation mais c'est une chance unique dedécouvrir ces histoires gratuitement.
Pour ceux qui sont prêt à payer
Mais bon, tout n'est pas gratuit. Par contre, pour qui est prêt à faire un investissement, on peut se procurer des recueuils publiés par des éditeurs qui prennent le temps de mettre en valeur les oeuvres classiques dans de superbes éditions. Peanuts, Popeye, Dick Tracy, Terry and the Pirates et plusieurs autres bénéficient de ce traitement actuellement au grand plaisir des collectioneurs.
Et c'est sans compter les centaine de réééditions de collections dans des livres à couvertures souples que proposent les deux géants de l'édition de "comics" que sont DC et Marvel. Les "Trade Paperbacks" comme onles appellent permettent à quiconque bénéficie d'un peu de moyen, de s'offrir des intégrales de la plupart des grandes séries d'aventure et de Super-Héros.
Des annonces devenues clasiques
Une des grandes joies de s replonger dans la lectre de vieux comics est de retomber sur des annonces et publicités complètement farfelues qui remplissaient les pages de ces magazines. Qui ne se souvient pas d'avoir rêvé posséder une aire de lunettes rayon X ou une trousse de véritable détective. Le site Tom Heroes propose de se replonger dans cet univers en offrant des centaines d'images de cette nature tirées des BD d'époque.
Vous venez de lire la première partie de cet article. Dans la deuxième partie (à venir sous peu), nous nous pencherons sur les grands auteurs et les grandes séries de l'époque histoire de savoir quelles sont les séries incontournables et qui sont les créateurs qui ont réellement marqué l'histoire de cet art encore jeune.